Le cadre juridique
Initialement, le décret n° 2009-1594 du 18 décembre 2009 transpose à la fonction publique territoriale le dispositif de l’indemnité de départ volontaire, en vigueur dans la fonction publique d’État, aux fonctionnaires et aux agents contractuels recrutés en contrat à durée indéterminée, qui optent pour une démission.
Les motifs de démission susceptibles de donner lieu au versement d’une indemnité de départ volontaire étaient, à l’origine, la restructuration de service, la création ou la reprise d’entreprise et la réalisation d’un projet personnel.
Toutefois, ce cadre juridique a connu une évolution notable. En effet, l’article 72 de la loi de transformation de la fonction publique a prévu d’expérimenter au sein de la fonction publique pendant 5 années, de 2020 à 2025, le dispositif de rupture conventionnelle existant dans le secteur privé. Ce nouveau mode de cessation définitive de fonctions qui entraîne la radiation des cadres et la perte de la qualité de fonctionnaire permet à l’agent qui en bénéficie de percevoir une indemnité spécifique de rupture conventionnelle et des allocations chômage. La proximité de ce dispositif avec la démission et l’indemnité de départ volontaire a amené à la prise du décret n°2019-1596 du 31 décembre 2019 qui a abrogé au 1er janvier 2021 l’indemnité de départ volontaire (IDV) pour création ou reprise d’entreprise ou pour la réalisation d’un projet personnel. L’Indemnité de départ volontaire ne concerne plus que la restructuration du poste dans le cadre d’une opération de réorganisation de services.